Un tueur
dépose ses victimes nues, dans une Église.
Elles ont
toutes été torturées, violées et étranglées.
Voilà une enquête qui conduira le
Capitaine Thomas HARVIS et
son équipe sur la piste d’un tueur invisible…
-o-o-O-o-o-
Les heures s’égrènent
tranquillement. Pascal est toujours assoupi. J’observe toujours les alentours.
Un mouvement attire mon regard, dans le rétroviseur.
—
Pascal ! Dehors, vite sors de la voiture !
Tout
en criant sur Pascal, je sors précipitamment de la voiture alors que la grenade
aperçue dans le rétroviseur, roulant vers le véhicule, explose sous l’arrière
de la Renault. La déflagration me propulse dans la haie de troènes, proche.
L’arrière de la voiture est projeté à un mètre du sol en s’embrasant. Je me
relève précipitamment, groggy. J’aperçois Pascal toujours au sol. Je cours vers
lui et le prends sous les bras, le traînant le plus loin possible de la voiture
qui, quinze secondes après, explose dans un fracas de tôle déchirée propulsant
la carcasse à deux mètres du sol.
Une
sirène d’alarme retentit, des lumières s’allument sous les porches des maisons
voisines. Un homme sort de la maison devant laquelle nous avions stationné la
voiture. Je l’interpelle, lui criant d’appeler les secours. Pascal sort de son
évanouissement en se frottant le front duquel coule un filet de sang.
—
ça va ? Tu es blessé ?
—
Je ne pense pas ! J’ai pris un sacré coup derrière les oreilles et j’ai
filé un coup de boule au bitume. Ensuite rideau, le noir. Qu’est-ce qui s’est
passé ?
—
Une grenade jetée sous la voiture. Je l’ai vue à temps.
—
Qui a balancé une grenade ?
—
Qui veux-tu que ça soit ! …
J’ai
à peine fini ma phrase qu’une explosion encore plus retentissante se fait
entendre, embrasant la maison de Jaunot. Le toit est projeté en l’air, et les
murs sont déchiquetés par la déflagration. Nous nous jetons au sol, couvrant
nos têtes pour nous protéger des débris retombants.
—
Merde, c’est quoi encore ce bordel ?... C’est la guerre ?
—
C’est un peu ça ! C’est le résultat de l’article de Mons. J’espérais une
réaction mais pas à ce point.
Il
ne reste rien de la maison. Elle est éparpillée sur un rayon de cent mètres
minimum. Toutes les vitres des fenêtres alentours ont explosées sous l’impact
de la déflagration. Deux voitures sont en flammes. Les pompiers arrivent à
temps pour éteindre les incendies, avant que les véhicules n’explosent.
Maintenant tout le quartier est réveillé et les badauds commencent à affluer.
Une voiture sérigraphiée arrive. Je vais trouver les collègues leur demandant
d’éloigner les badauds pour que les pompiers fassent leur travail.
Par radio,
je demande des renforts et que soient avisées les autorités.
Une
heure plus tard, les feux sont circonscris et les collègues de l’identité
judiciaire peuvent faire leur travail. Le commissaire de police, le Directeur,
le Procureur et la Juge, sont avec moi. Je leur relate ce qui s’est passé.
Extrait de "Mantes Religieuses"
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